Le Shibari
- madamedesireeoffic
- 24 avr.
- 2 min de lecture
L’art de l’immobilité volontaire

Il y a des cordes qui emprisonnent, d’autres qui libèrent. Et puis, il y a les Miennes.
J’ai appris le shibari auprès d’une artiste qui vit aux Pays-Bas. Un cursus intensif de quatre jours, dans le silence du respect, la rigueur du geste, et l’élégance du lien. Là-bas, J’ai appris à attacher pour révéler, contraindre pour sublimer, immobiliser pour exalter.
Le shibari que J’aime est un art. Un dialogue entre deux corps, où le pouvoir circule dans une seule direction : la Mienne.
La soumission Esthétique
Je ne cherche pas à faire mal. Je cherche à créer.
Mon shibari peut parfois être artistique. Harmonieux. Calculé dans chaque tension, chaque angle, chaque point d’ancrage. J’ai une modèle, patiente et délicieuse, prête à se faire attacher pour ce que c’est : une offrande visuelle.
Car lorsqu’un corps se laisse capturer par Mes cordes, il cesse d’appartenir à lui-même. Il devient sculpture. Offrande. Extension de Mon imagination.
L’abandon total : quand tu ne peux plus fuir
Mais ne te méprends pas. Cette beauté n’adoucit en rien Mon autorité.
J’aime aussi attacher Mes soumis jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus bouger. Immobilisés, vulnérables, totalement offerts. Et alors, Je prends Mon temps. Je Me sers et Je joue.
Et ils en redemandent. Parce qu’il n’y a pas de terreur dans cette prise de contrôle. Il n’y a que la certitude d’être exactement à leur place. Celle de l’objet maîtrisé, utilisable et utilisé… puis laissé là, marqué par la corde, et plus encore par Moi.
Ce n’est pas juste une corde. C’est Mon sceau.
Chaque nœud est une signature. Chaque tension, une déclaration.
tu ne ressens plus tes repères. tu ne peux plus lutter. Et c’est là que tu comprends : ce n’est pas Moi qui t’ai prise. C’est toi qui t’es offert.
Et si Je daigne recommencer… tu Me supplieras.
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