Le pouvoir des cordes

Quand le shibari devient un rituel tantrique de guérison

Quand le Shibari devient un rituel de Tantra Vert

On fantasme souvent le shibari. On le sexualise, on le travestit, on le réduit à une simple esthétique ou pratique de soumission.

Mais dans Mon univers, le shibari n'est pas toujours un rituel sexuel.

Il peut devenir un espace sacré où l’on se déleste. Un instant suspendu où l’âme peut enfin se poser.

Lorsque Je lie un soumis dans cette dynamique, Je ne cherche pas à l'exciter. Je cherche à le libérer.

Libérer ses tensions. Libérer sa honte. Libérer le poids des injonctions viriles qui broient les hommes sensibles.

Mon espace est celui de la réparation. Du contact retrouvé. Du silence habité.

Un soumis vient régulièrement à Moi pour ces moments de reliance.

Un homme seul. Peu de liens, peu d’amis. Pas de contact physique dans sa vie quotidienne.

Alors il vient. Il se livre. Il se laisse nouer. Et il respire enfin.

Dans ces séances, une énergie dominante s’impose : celle du bien-être.

Je travaille avec le tantra vert, couleur de la guérison, de l’amour maternel, de la compassion lucide.

Pas de pathos. Pas de mièvrerie.

Juste la souveraineté d’une Déesse qui délimite l’espace pour un soumis qui lâche tout.

Le Shibari, ce n’est pas seulement attacher.

Parfois, c’est contenir. C’est créer une forteresse de sécurité faite de cordes, où l’on peut laisser tomber le masque du quotidienn se détendre, soupirer, s’éteindre un instant… pour mieux renaître.

À Mes pieds, dans Mes cordes, sous Mon regard… Moi, Je veille jusqu'à la fin de la séance.